HOMMAGE AUX " POILUS "
EN HOMMAGE A LA MEMOIRE DE MON GRAND-PERE
et à ses Compagnons d'infortune
Par la signature de l'Armistice du 11 Novembre 1918 dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, suivie par le Traîté de Versailles en 1919, il y a 94 ans se terminait une tragédie. " Une boucherie est le terme le plus approprié pour définir le conflit de 1914 - 1918 ". Ce conflit à fait plus de 18 millions de morts, et des millions de mutilés et invalides ( Les Gueules cassées ), en comptant les pertes de civils.
Et parce qu'ils ne sont plus là pour témoigner je rends hommage à nos Poilus.
Monument aux " Morts pour la France " - Roche-la-Molière -(Loire) Ma photo 2012.
Deux interprétations diffèrent sur l'origine du surnom "Poilu", qui désigne les soldats français de la Grande Guerre dès le début du conflit. La première, la plus populaire, veut que l'origine de ce mot soit due à l'aspect physique des soldats. En effet, après 15 jours au front, les cheveux dépeignés et la barbe en bataille des soldats leurs auraient, à juste titre, valu le surnom de Poilus.
La seconde, plus plausible, d'après la consultation des dictionnaires du XVIIIe et XIXe siècles, où se révèlent de nombreuses locutions liées au poil : "Avoir du poil aux yeux", "Avoir du poil au coeur" ou encore "Braves à trois poils" (Molière) pour désigner de valeureux et courageux hommes. Les soldats " grognards " de Bonaparte étaient déjà appelés Poilus, un siècle avant les soldats de la Grande Guerre.
Extraits de deux lettres d'un Poilu à sa femme ( Qui montre bien la dureté de la vie au front ) Les fautes d'orthographe ne sont pas de mon fait, mais bien du soldat qui n'avait peut-être pas, à l'époque comme beaucoup d'ailleurs, été sur les bancs de l'école ! Remarquez aussi, dans le deuxième extrait l'âge de certains soldats. )
Source : http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/
17 septembre 1917
Ma Rachel ,
Je tecrit pour les nouvelles. Tous va bien pour moi. J'ai eu un aile de plus, je suis sergent maintenant, jai l'impression que les camarade me regarde diférament maintenant.
Jai croisé Atoine qui est cantinié maintenant, tu sais, le boucher du coin de la rue Haubert. On a discuter sur la cigarete.
Le plus orible, c'est qu'on est passé a l'ataque y a 3 jours, on est arivé a la tranchée allemande, jai sauté dedans et je me suis retrouvé devant un bosh qui avait la croix de David autour du coup. Jai pas pue tiré lui non plus aparament térifié, il sais enfuit, il s'est fait ratrapper par Philipe le "nettoyeur", c'est a ce moment que j'ai recu une baillonette dans l'épaule. Je suis a l'opital dans un bled que je connais pas le nom.
Je suis donc pas mort , je peus t'ecrire et ca me fais plaisir.
A bientot, ton George qui pense a toi.
30 Octobre 1917
Ma Rachel,
Je te vois dans 1 mois pour ma permission si je ne suis pas mort d'ici la.
Enbrasse ta mére et dis lui que je ferais ce que jai promis : je changerais sa cloture pour les vache.
Ton George qui pense a toi.